Conséquences du STRESS à ; court - moyen et / ou long therme.

Qu'est-ce - que le stress ?

Pour le bon nombre d’entre nous, le stress est un concept fourre-tout désignant un vague sentiment de malaise. Pour le pionnier des études sur le stress, Hans Selve, le stress se définit comme « une agression de l’organisme », un état entravant l’équilibre physique et/ou psychologique d’un individu. Il est déclenché par un stimulus appelé « agent stressant » pouvant être d’ordre physique, mental, social ou  émotionnel entraînant un déséquilibre qui doit être compensé par un travail d’adaptation.  Plus précisément, c’est un réflexe qui se décomposent en trois phases : alarme, résistance, épuisement. Le stress est devenu le mal du siècle et il n’épargne personne ; bébé, enfants, ados, adultes, séniors. . . Les experts décrivent également du « bon stress »  qui se traduit par une réaction d’adaptation efficace à une situation redoutée. Le stress chronique en revanche affaiblit aussi bien notre santé mentale que physique.

Exemple de situation pouvant être stressante: un examen, la prise de parole en public, un conflit, une opération chirurgicale, un mariage, un déménagement, un accident… Les agents stressants sont perçus différemment d’un individu à l’autre, mais certains facteurs favorisent l’apparition du stress comme la perte de contrôle face à une situation, la nouveauté, l’imprévisibilité ou la menace de l’égo.

 

1 er symptôme: Phase de choc, l'alarme.

                      COURT THERME

L’organisme réagit face à l’agression et sécrète de l’adrénaline afin de préparer le corps à répondre à un état de stress.

D’abord une phase de choc intervient au moment où vous recevez le stimulus  » stressant  » : votre rythme cardiaque s’emballe, votre tonus musculaire et votre taux de sucre dans le sang s’effondrent. Votre organisme va à ce moment tout faire pour s’adapter. Pour cela, votre système nerveux envoie un message à l’hypothalamus qui, en agissant sur la glande médullo-surénale, libère de l’adrénaline. Celle-ci fournit à l’organisme l’énergie dont il a besoin en augmentant le rythme du cœur (donc son débit) pour mieux oxygéner les muscles et les tissus, et en facilitant la libération du sucre et des graisses par le foie. C’est un premier stade où la mémoire et la réflexion sont améliorées. Vos pupilles se dilatent, vous disposez d’une meilleure vision. Quelle que soit la nature du stimulus, la réponse biologique de votre organisme sera invariablement la même et ne durera que quelques secondes.

Durant cette phase, la force musculaire, les sens et les réflexes se décuplent, ce qui nous permet de décider s’il est préférable de faire face à la situation stressante ou de prendre la fuite.

Il en résulte plusieurs réactions somatiques comme : 

  • la diffusion du glucose dans le sang,
  • palpitations cardiaques,
  • augmentation de la fréquence cardiaque,
  • rougeurs, chaleur, transpiration,
  • difficultés à respirer,
  • la contraction des muscle.
  • augmentation de la pression artérielle,

Durant cette phase, la force musculaire, les sens et les réflexes se décuplent, ce qui nous permet de décider s’il est préférable de faire face à la situation stressante ou de prendre la fuite.

La phase de la résistance au stress

                 MOYEN THERME

Après quelques minutes, d’autres hormones sont libérées telles que les endorphines, la dopamine, la sérotonine, le cortisol et les hormones sexuelles afin de fournir à l’organisme et au cerveau l’apport énergétique suffisant pour résister à l’agression. Cette phase nous permet d’agir de la façon la plus appropriée pour combattre l’état de stress. L’agression terminée et le stress disparu, l’organisme retrouve son métabolisme naturel. Si le stimulus persiste, vous passez à une phase de résistance. Votre organisme est en position d’alarme et de mobilisation pour tenter de capitaliser d’autres ressources afin de trouver un nouvel équilibre.   A ce stade, le stress est considéré, d’un point de vue biologique, comme un agent stimulant bénéfique pour l’organisme, qui lui permet de réagir pour survivre à des situations pouvant le mettre en danger.

Symptômes :

  • problèmes de sommeil
  • troubles digestifs
  • migraines, vertiges
  • troubles urinaire
  • absence de désir
  • fatigue importante
  • perte de mémoire et concentration
  • irritabilité

La phase de l'épuisement au stress

                  LONG THERME

Cependant, quand la situation stressante perdure, il entre dans la 3ème phase : celle de l’épuisement.

L’organisme est à bout, il s’affaiblit et, est incapable de faire face car la dépense énergétiques nécessaires sont trop importantes : la sécrétion constante des hormones du stress entraine une dépense énergétique trop élevée. A terme, le stress continu engendre une dépression.

Les symptômes du stress varient d’une personne à l’autre. 

 Vos défenses immunitaires perdent du terrain, ce qui vous rend extrêmement sensible aux agressions extérieures. Vous êtes dans un état de tension excessive. Votre soupape de sécurité explose. Apparaissent alors la fatigue, la colère, voire même la dépression.

Il n’y a pas de causes précises et établies au stress. Il n’est jamais une réponse automatique ni invariable. Face à une même situation, les individus réagissent différemment. Il existe des facteurs aggravants : certaines périodes de la vie ou certains états psychiques, durant lesquels votre organisme est plus sujet à développer des réactions en spirale.

Symptômes physiques :

  • troubles du sommeil,
  • problèmes digestifs,
  • maux de tête,
  • extrême fatigue…),
  • maladies psychosomatiques

Symptômes Mentaux/Emotionnels : 

  • anxiété,
  • dépression,
  • baisse de la concentration et de la mémoire,
  • crise d’angoisse
  • Burn-out

Symptômes comportementaux : 

  •  absentéisme,
  • isolement,
  • consommation excessive de tabac, d’alcool, d’aliments sucrés.
  • hypersensibilité
  • colérique

 

Les différentes formes de stress

L’origine des agents stressants, leur accumulation, ainsi que la fréquence et l’intensité de l’exposition peuvent engendrer différentes formes de stress :

  • Le stress aigu

Il est le plus souvent provoqué par un événement inhabituel, spécifique et déstabilisant (examen, déménagement, naissance d’un enfant…) ou par une situation particulièrement menaçante (perte d’un emploi, divorce, conflits…).

Les symptômes liés au stress aigu (troubles digestifs, manque de concentration, agitation, euphorie, tristesse…) sont temporaires et disparaissent une fois l’événement passé ou la situation stressante terminée.

En survenant de façon occasionnelle dans notre vie quotidienne, ce type de stress aide l’organisme à maintenir et à améliorer l’efficacité du système de réponse au stress et ses mécanismes.

  • Le traumatisme vicariant, également appelé « traumatisme secondaire » ou « usure de compassion »

Il constitue une forme particulière du stress aigu à répétition2.

Il touche principalement les personnes qui côtoient dans le cadre de leur profession des victimes, des personnes en détresse ou malades, des meurtriers, des violeurs… Autrement dit, les personnes confrontées régulièrement à la détresse et à la souffrance humaine sont plus sujettes au traumatisme vicariant.

Ce type de stress extrême peut entrainer des troubles d’ordre psychologique (anxiété, dépression…) et peut modifier la vision que la personne se fait d’elle-même ou du monde (perte de confiance en soi et en les autres, sentiment d’insécurité, isolement, paranoïa, identification à la victime…)

  • Le stress chronique3

Il est la conséquence de l’exposition répétée ou continue à des agents et sources de stress.

Le stress chronique est associé à la phase de l’épuisement : l’organisme sécrète constamment les hormones du stress et puise beaucoup trop dans les réserves énergétiques.

Résultat, les organes ainsi que les systèmes immunitaire, respiratoire, circulatoire et cardiaque s’affaiblissent.

Le stress chronique est dangereux pour la santé car il aggrave ou augmente le risque de développer certaines pathologies comme les maladies  cardio-vasculaires (hypertension artériellehypercholestérolémieinfarctus du myocarde…) et respiratoires (asthme), le diabète de type 2, les troubles musculo-squelettiques du membre supérieur, les troubles anxieux, la dépression…4

Un stress chronique non pris en charge et qui perdure depuis plusieurs mois, voire plusieurs années peut conduire dans le pire des cas au suicide.

  • Le burn-out, aussi appelé épuisement professionnel

Il résulte de l’épuisement du système de réponse au stress subi au travail.

Il est généralement causé par une surcharge de travail (trop d’heures travaillées, objectifs difficiles à atteindre, exigences trop élevées…), mais d’autres agents stressants peuvent entrer en compte : le manque de reconnaissance, d’autonomie ou de communication, le faible soutien social, les conflits entre collègues ou avec un supérieur hiérarchique…

Les personnes qui font un burn-out sont généralement atteintes de stress chronique. Le stress professionnel favorise l’isolement, le mal-être, la dépression, la survenue de comportements addictifs, de troubles anxieux et alimentaires, etc

 

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